Distribution du materiel pour le 1. Peloton

Les 50 hommes du premier peloton venaient de penetrer dans la grande pièce servant d'armurerie. Un vieux long batiment assez froid. Ils s'étalèrent sur 2 ligne, le long du mur. Face à eux, au centre de la pièce, plusieurs grandes tables couvertes d'équipement divers. Derrière ces tables, je les attendais, moi aussi simplement vetu de mon uniforme, avec ceinturon, bottes et casque. Je leur souriais.

"-Rebonjour soldats ! Tout d'abord, je voulais juste vous signaler le fait que, à cause du caractère un peu spécial de notre mission, je serais votre chef direct de compagnie. Bon, passons au choses serieuses. Vous allez vous avancer jusqu'au tables, à 1 mètre. Ils le firent. Allez, étalez vous, allez jusqu'au bout des tables, il y a la place pour tout le monde. Bien. Vous avez normalement chacun devant vous l'équipement standard du feldgrau, plus quelques petit plus que je vous ai rajouté. Vous allez faire tout ce que je dis sans faire de bruit, en retenant bien le maximum.

Enlevez votre casque et regardez devant vous, vous avez normalement une petite chambre à air. Vous allez l'enfiler autour de votre casque comme ça. Je leur montrais. Ca nous servira à mettre des herbes et des branches pour mieux se camoufler.

Ensuite, prenez le long morceau de tissu vert très sale devant vous. Eh oui il pue, Füsiller Stumk... Et pas qu'un peu ! Et bien... forcement, vous allez tous, et moi aussi, le mettre autour du cou... Silence soldats... Ca peut vous sauver la vie, de sentir autre chose que le parfum français ! Et en plus de sentir le bois et la moisisure pour tromper les chiens, il vous servira à cacher votre visage et à dissimuler vos grades de col.

Maintenant, enlevez votre ceinturon. Comme lors de votre formation, enfilez tout les éléments dessus. Besace contenant votre bonnet de police, des chausettes de rechange, le materiel d'entretien de votre arme, vos couverts, des feuilles de papier et un crayon, et vos rations. Votre gamelle. Votre gourde. Non, Unteroffizier Kempf, elle ne sert pas pour le Schnapps, mais pour l'eau. D'ailleurs, vous la remplirez tous en sortant. Votre pelle. Votre baïonnette de Kar98. Pour tous, et j'insiste bien là dessus, je veux voir tous les hommes du 1. peloton avec constamment une baïonnette à leur côté gauche. Votre poncho et votre masque à gaz. Pour les officiers et sous-officiers, des jumelles que je veux voir tout le temps à votre cou.

Bien. Je demanderais par contre aux officiers et sous officiers de ne pas porter leur ponpon au ceinturon. Je sais que le réglement l'oblige, mais c'est inutile pour le combat et trop voyant. De même, pour les décorés, vous, enfin nous, allons enlever toutes médailles ou recompenses accrochées sur nos poitrines. Je ne veux voir que l'aigle et les épaulettes. Vous pourrez les remettre une fois la mission terminée. Sauf, bien entendu, les porteurs de médailles non réglementaires, c'est à dire n'appartenant ni à la Heere, ni à la Luftwaffe, ni à la Kriegsmarine, ni au corps des Schutzstaffeln. J'espère que le concerné m'a bien entendu et que je n'aurais pas à me répeter.

Passons aux armes. Un P-38 pour le Leutnant Dricht avec son étui. Tenez. 7 MP-38 pour les Unteroffizier, on attends le nouveau modèle, mais il ne nous est pas encore arrivé. Avec les deux étuis porte-chargeurs.
42 Kar98 pour les soldats, avec les deux porte-chargeurs.
Le mortier de 50mm pour les trois de la section mortier, prenez le, Unteroffizier.
Et enfin, 3 grenades d'exercice chacun. Mettez les où vous voulez, et comparer avec les autres, pour voir quelle est la meilleure place pour ce genre de machins.

Pour clore cette seance d'habillage, l'Hauptfeldwebel armurier va vous distribuer chacun 3 chargeurs de 5 balles pour les Kar98, 2 chargeurs de 32 et 1 chargeur pour le P-38. Engagez le premier et mettez l'autre dans une poche. Le premier qui perd une balle, un chargeur ou son arme se retrouve à faire la plonge dans les cuisines de l'OKH, c'est bien clair ? De même, le premier qui tir une balle sans ordre dégage immediattement du peloton. N'engagez pas la première balle dans la chambre."

Je jetais un oeil sur mes soldats. Ils n'avaient pas l'air trop mauvais, et plusieurs avaient une experience militaire ou de combat plus civil. Peu de fumeurs, pas d'alcooliques, des sportifs, jeunes, motivés... On allait faire du bon boulot... Toujours souriant, je réajustais mon équipement, passait mon MP en bandoullière, glissait 2 grenades dans mes bottes, la dernière dans le ceinturon et leur dit:

"-Haus ! Schnell ! Le dernier dehors fait 20 pompes avec moi !"


[HRP: Un post chacun, pas plus, pour que ça aille vite. Pas d'autre HRP.]

Apres avoir manger un super de bon repas bien nourissant, moi et tout le reste du peleton alliont vers l'armurerie, le Leutnant Dricht ouvra la porte puis je fus un des premiers a rentrer, je pu voir le Major Zeit qui attandait au cotés de l'armurier...

**Ah l'armurerie, mon deuxieme endroit préféré dans un camp !**

Le Major nous ordonna de nous avancer vers les tables, il y avait assez de place pour tout le peleton. Apres que tous etiont debout devant les tables, le Major nous montra notre équipement de base, j'avais devant moi un gamelle, pelle, gourde, sac, poncho, etc... Le Major nous demanda de prendre le foulard puis de le mettre autour de notre cou...

**Pouahh ! Ce que sa pue !!**

Mais le Major nous enseigna que ce foulrad pouvait nous sauver la vie en cachant notre odeur, c'etait bien pensé. Apres on passa a la gourde, le Major me signala que ce n'etait pas pour le Schnapps...

"-D'accord Herr Major"

J'afficha un petit sourire en repondant au Major. Tout l'équipement vu, l'armurier nous donna nos arme, le Leutnant Dricht receva un Pistolet P38, comme quand il etait medecin, mais moi, je recu une MP38, une nouvelle arme jamais utilisée !

**Super en combat rapproché, mais nul en précision, les Kar98k vont me manquer !**

Je pris la MP38, mes deux chargeurs, et mes trois grenade, je mis un chargeur dans ma poche droite, et je mis le dernier dans la mitrailette, mais j'ai fais sur de mettre l'arme sur sécurité. Je mis ensuite une grenade dans ma botte, puis les deux autres a la ceinture, cela ira mieux pour courir, et j'enfila mon sac qui contenait tout mon équipement. Pret a sortir, gourde en main...

Aprés le repas on nous donna l'ordre de nous rendre à l'armurerie, un batiment vaste et ancien.
La Major nous fit avancer vers des tables ou etait posé de l'equipement, il commenca quelques explications, il nous presenta un bout de tissu puant:


...Ca peut vous sauver la vie, de sentir autre chose que le parfum français ! Et en plus de sentir le bois et la moisisure pour tromper les chiens...

*on aura la vie sauve parce qu'on va puer plus qu'un mort en plein soleil...biensur...je vais perdre ça accidentellement en mission...*

...enlever toutes médailles ou recompenses accrochées sur nos poitrines...

*qu'est ce qu'il fou...à quoi servent les decorations si on ne peut pas les mettre au combat, ça peut impresioner l'enemi....*

Vous pourrez les remettre une fois la mission terminée. Sauf, bien entendu, les porteurs de médailles non réglementaires, c'est à dire n'appartenant ni à la Heere, ni à la Luftwaffe, ni à la Kriegsmarine, ni au corps des Schutzstaffeln. J'espère que le concerné m'a bien entendu et que je n'aurais pas à me répeter.

un petit sourire apparut sur mon visage

*mes decorations on etaient reconnues par notre Führer...c'est pas un Major qui me les ferras enlever...*

Nous reçûmes nos armes: des MP38 pour les sous-off, un P38 pour Dricht...rien ne vaut un C96... et des k98 pour le reste ainsi que trois grenades, beaucoup en mirent au moin un dans une botte, moi je les mirent tout à ma ceinture...
Apres s'entre equipé nous sortîmes remplir nos gourdes.

12h30, fin de la pause déjeuné. Tout les hommes du premier peloton se dirigèrent vers l'armurie, où nous y attendait le major. Nous nous plaçâmes contre le mur, sur deux rangs et très vite, le major nous donna les ordres à suivre. Nous devions nous mettre en tenue de camouflage et enfiler pour cela, une toile de tissu, mal odorante. Ensuite nous prîmes tout notre barda, qui constitué l'équipement individuel de tout bons soldats de la wehrmacht.

Je n'eu aucun mal à mettre mes affaires. Je plaçai succecivement, ma pelle, ma baïonnette (à gauche), le pencho, le masque à gaz. ce qui n'était pas le gars de tout le monde. En effet, les jeunes recrues s'empêtraient avec la pelle, leur besace et leurs grenades qu'ils ne voyaient où placer. L'un des hommes me regarda, l'air bête, avec ses deux grenades restantes dans chaque main. Je m'approchai de lui.

"-Regardes, fais comme le major. tu places tes grenades, l'une dans ta botte et l'autre à la ceinture. C'est très simple."

Il me remercia d'un signe de tête. Moi aussi je préfèrais placer les grenades dans mes bottes. Beaucoup plus utile pour l'emploi. nous avions vite fait de les sortir pour nous défendre.
Même si nos grenades à manche étaient bien, elle souffraient d'un gros problème. Leur taille ne permettait que d'un prendre trois ou quatre, sans que cela ne devienne gênant. Il aurait fallu un deuxième sac pour en transporter d'avantage.

Puis, l'armurier nous remis le Kar98 ainsi que des munitions. Je sortis alors pour remplir ma gourde, ce que je fis en vitesse, et attendis les nouvelles instructions.

Waldenheim se rangea comme ses Kameraden, et ecouta avec attention les instructions du Major Zeit. Bien sûr , qu'il ne mettrait pas son ponpon, c'est beaucoup trop visible par l'ennemi, et par les tireurs d'élite. Déjà que son brassard attirait les regards un peu trop à son gout, et il savait par certains infirmiers que des soldats les prenaient pour cible principale, parce que , avec les officiers bien sur, ils assuraient une fonction importante au sein d'une abteilung, ou d'un batallion. de plus les soldats qui était soignés , on risquait de les rencontrer après guérison...

Enfin, Zeit avait l'air d'un officier au courant de ce genre de choses, puisqu'il avait fait l'expérience du combat. Il lui demanderait la permission de retirer son brassard, et de camoufler la croix sur son casque, bien trop voyante.

il vit alors la chose horriblement puante que le major leur ordonait de porter, "pour camoufler leur odeur", avait-il dit.Si leur ennemis étaient français, il savait qu'ils n'auraient pas de chiens, les brigades cynophiles n'étaient pas envoyées trop près du front, c'est un de ses amis français, au 10 ème spahis qui le lui avait dit la dernière fois qu'il lui avait écrit.
D'ailleurs, ils avaient tous deux cessé de s'écrire il y a 2 ans, par crainte de se faire prendre comme espions, et verräter.
*dommage*, pensa-t-il.*je risque de le voir un jour au bout de ma MP 38*

En plus de son paquetage, il toucha une trousse de premiers soins, en métal, ce qui le fit grimacer. Avec ou sans accord de ses chefs, il prendra une musette française, qu'il avait spécilement aménagée pour devenir une trousse de premiers soins plus complète que celle d'ordonnance, avec du matériel de chirurgie de campagne en supplément.



Enfin je vis que le leutnant recevait un P-38, et je pensais que je devrais prendre mon P-08, arme fiable, et bien utile...
Je recus egalement trois streifelgrenaden, que je glissais dans ma ceintureet une que je réservais pour mettre dans ma musette, un truc que m'avait enseigné un médecin de bataillon, en me disant
"ça peut te sauver la vie , les grenades foutent les jetons et ça te permet de fuir, si tu risque d'être pris en train de soigner un de tes soldats, seulement pense à lui tirer une balle dans la tête dans ce cas là, pour qu'il ne soit pas pris, et qu'il ne parle pas"

*la grenade, oui, la balle , non* pensais-je

Citation :

-Haus ! Schnell ! Le dernier dehors fait 20 pompes avec moi !

fit le Major.

je me grouillais de sortir, et je remplissait ma gourde, et décidais de faire ma demande au major, après avoir changé cette boite de malheur en musette silencieuse, bien sûr.

*nous verrons ce qu'il me dira, le gars de Dantzig*